Comment es-tu venu au basket ?
Cela commence à être une longue histoire, j ai toujours aimé les sports collectifs. Jeune, je me suis essayé au Rugby, Hand Ball, Football, et Basket. J'ai passé mon adolescence à la Réunion, c'était le début de la médiatisation du Basket Américain et tout le monde jouait beaucoup. Avec la Dream Team de 1992 mon choix devenait évident.
Quel a été ton parcours de joueur ?
Je n'ai jamais été un grand joueur de Basket, mais j'ai toujours joué. A mon retour dans l'hexagone j'ai toujours privilégié les relations humaines et les amis que la course aux clubs pour changer de niveau. Et comme j'ai très vite joué un rôle d'éducateur, mon emploi du temps devenait restreint. J'ai donc passé la plus grande partie de ma vie de "joueur" au club de Beaune. J'ai surtout connu des entraîneurs qui avaient côtoyés le haut niveau.
Et celui d'entraîneur ?
Fidèle au club de Beaune j'y ai également effectué mes premiers pas d’entraîneur. Je jouait et il manquait une personne pour encadrer les poussins. J'avais déjà participé à quelques séances de l'école de Basket, et l’entraîneur de l'équipe première c'est tourné vers moi. J'avais le "pied à l'étrier".
Par la suite un emploi-jeune au club de Genlis m'a permis de terminer ma formation initiale et d'obtenir mon Bees 1°, ainsi que de suivre des formations dans le domaine de la préparation physique. Mais j'ai surtout profité d'une liberté importante dans la mis en place des entraînements. Après quatre années, j'avais besoin de travailler dans un cadre différent.
Je connaissais le "Chalon Basket Club", un poste était à pourvoir. Pendant une saison j'étoffais mes connaissances en assumant des fonctions auprès des Seniors Filles, des Minimes Filles, et j’entraînais également la section sportive des Cadette France.
A l'issue, j'ai commencé une aventure de six années au club du Jura Dolois Basket. En charge de la responsabilité technique du club et de l'équipe Senior Garçon, j'ai également obtenu le Bees 2° durant cette période.
J'ai également toujours été actif dans le domaine de la formation de cadre et de le prise en charge de différentes sélections Bourguignonnes.
Qu'est ce qui t-a fait choisir notre club ?
Plusieurs choix sportifs se sont proposés, mais j'éprouvais surtout le besoin de ne plus m'éloigner. De plus des motivations professionnelles m'ont rapprochées de Dijon, et le Président m'a rapidement appelé. Etant Bourguignon je connais bien l'entente du DAD21 et les cadres techniques qui y officient. De plus j ai toujours plaisir à rentrer au gymnase des Lentillières. Alors quelques entretiens et un entrainement plus tard, Régis et moi avons pris un accord pour la saison 2011-2012.
A titre personnel, qu'espères-tu de la saison qui arrive ?
En premier lieu, je préfère mettre l'accent sur l'équipe et l'importance du groupe. C'est une période transition, des nouveaux joueurs, un nouveau coach, des objectifs il faut coordonner toutes ces variables pour obtenir un liant efficace et compétitif. Je connais une grande partie des joueurs de l'équipe pour les avoir déjà affrontés, nous apprenons à nous découvrir plus intimement depuis une semaine et l'ambiance est positive.
S'il faut mettre en avant certaines de mes attentes, je répondrais d'abord: "gagner".
Pour autant, il reste fondamentale de ne pas se tromper d'objectifs. Il faut répondre à certaines exigences pour pouvoir être victorieux tel que la vie du groupe, sa rigueur, sa constance, l'absence de blessures.
Ensuite, j'ai réellement envie de passer une année saine, avec un plaisir réel de venir à l'entrainement, à voir les joueurs.
Quel est ton meilleur souvenir de basket ?
C'est pour moi un exerce difficile que de détacher un moment particulier. Cela fait plusieurs décennies que je gravite autour du basket. Il y a tellement de sources de joies, les montées, les maintiens (qui ont parfois le gout d'accession), les longues heures à jouer l'été entre amis, la relation qui s’installe avec les habitués et supporters du club,...
Et le pire ?
J'aurais tendance à répondre de la même manière. Il y a malheureusement beaucoup de sources de déceptions. Il parait sage d'espérer ne plus les connaître.